JEAN DE LA FONTAINE

Petit format, petit prix pour de grands textes du patrimoine !
Rebecca Dautremer, jeune illustratrice, revisite complètement 30 célèbres fables de La Fontaine par des peintures étonnantes et subtiles. Elle invite les petits à redécouvrir ces textes, choisis parmi les plus accessibles du recueil.


Le Livre de poche

22,90

S’il est un lieu où tout le « siècle d’Auguste » vient se résumer, avec toute sa lyre et ses couleurs contrastées, c’est bien dans les Fables, où Virgile, Horace, les élégiaques, retrouvent leur voix sous celle de Phèdre et d’Esope, et où Ovide, qui a chanté tant de métamorphoses d’hommes en animaux, revient avec une tout autre séduction alexandrine que chez Benserade ou chez Du Ryer. Lieu d’affleurement de tant de richesses contradictoires de la tradition poétique française, les Fables s’offrent en outre le luxe de réverbérer dans toute leur diversité les saveurs de la poésie romaine à son point de suprême maturité. Il y a bien quelque chose de pantagruélique dans l’art de La Fontaine, le plus érudit de notre langue ; mais ce qui se voyait chez Rabelais, ce qui était voyant chez Ronsard, s’évapore chez lui en une essence volatile et lumineuse, où des visions dignes d’Homère apparaissent, et ne se dissipent pas. Le génie d’une langue et celui d’une culture millénaire se concentrent ici en un point où la justesse de la voix et celle du regard suffisent à tout dire d’un mot.
Marc Fumaroli.


35,00

Le 8 juillet 1621 naissait Jean de La Fontaine : 2021 =  Anniversaire des 400 ans de sa naissance.

«  Une de mes plus tenaces ambitions d’éditeur avait été de publier les Fables de La Fontaine dignement illustrées. C’est au peintre russe Marc Chagall que je demandai l’illustration du livre. On ne comprit pas ce choix d’un peintre russe pour interpréter le plus français de nos poètes. Or c’est précisément en raison des sources orientales du fabuliste, que j’avais songé à un artiste à qui ses origines et sa culture rendaient familier ce prestigieux Orient. Mes espérances ne furent pas déçues  : Chagall fit une centaine de gouaches éblouissantes ».
Ainsi se souvient Ambroise Vollard, le célèbre marchand d’art qui, en 1926, confie à Marc Chagall ce projet. L’artiste réalise une centaine de gouaches en couleurs pour préparer le travail de gravure en noir et blanc, s’inspirant de sa culture russe et de la richesse des paysages français. Bien plus qu’un projet éditorial, cette commande est pour Marc Chagall un passeport vers la France, qui l’inscrit et l’enracine dans les pas des artistes et des écrivains français. Pendant la création des gouaches, sa femme Bella lui lit à haute voix les Fables, parlant à son imaginaire et à son inspiration. Le décès d’Ambroise Vollard en 1939 interrompt la publication de l’ouvrage, qui ne paraîtra qu’en 1952, à l’initiative de Tériade. 
Ce coffret célèbre ce dialogue entre deux artistes exceptionnels, La Fontaine, d’une part, aujourd’hui le plus connu des poètes français du  xviie  siècle, styliste éblouissant et moraliste de la nature humaine  ; et Marc Chagall, d’autre part, qui livre sa vision onirique et personnelle des Fables, nourrie par les paysages enneigés de Vitebsk et par un animisme hérité des traditions hassidiques d’Europe de l’Est, ponctuée des couleurs et des atmosphères de la Bretagne, de l’Auvergne et du midi de la France.
Réalisé en collaboration avec le Comité Marc Chagall, ce coffret rend hommage à cette rencontre artistique originale, à travers une soixantaine de gouaches magnifiques, accompagnées pour la première fois de leurs gravures. Il est complété d’un livret explicatif qui relate la genèse et le sens de ce dialogue entre les deux artistes.


White Star Kids

Les fables de la fontaines sont universellement reconnues comme des chefs-d'oeuvre de la littérature Française. Les contes en Rimes parlent d'irrésistibles animaux et d'hommes tantôt rusés tantôt terriblement idiots. Fiers ou prétentieux, ils sauront conquérir les plus petits et leur enseigner de grandes vérités sur l'âme humaine, avec une fable et un sourire.


Illustrées par des maîtres de l'estampe japonaise

Philippe Picquier

À la fin du XIXe siècle, le Japon s’ouvre au monde et l’Europe découvre stupéfaite les merveilles de l’estampe traditionnelle japonaise. C’est à ce moment-là qu’un éditeur de Tôkyô et un Français fin connaisseur des arts asiatiques conjuguent leurs talents pour publier ces fables de La Fontaine illustrées par des maîtres de l’estampe ukiyo-e.
Les artistes s’approprient le bestiaire bien connu des fables en l’imprégnant de réalité japonaises : paysages de glycine, de pins et de maisons au toit de paille, guerriers samouraïs, petit temple shintoïste perché sur son promontoire, silhouette enneigée du mont Fuji…
Pour nous qui connaissons par cœur au moins une de ces fables qui ont enchanté notre enfance, retrouver leur comédie animalière sous le pinceau d’illustrateurs japonais nous procure le plaisir fascinant, savoureux, de découvrir ce qui nous est familier sous un jour nouveau.