Il faut beaucoup aimer les gens

Solène Bakowski

Plon

  • Conseillé par (Libraire)
    10 août 2022

    A la croisée des genres et des gens

    Au menu : une rencontre, de l'amitié, de l'improbable...

    Le dévouement, les âmes brisées, perdues, et retrouvées...

    Une écriture poétique, juste, musicale, une histoire des amours magnifiques, dramatiques, indélébiles, sont une nouvelle fois au "rendez-vous" dans ce nouveau roman de Solène Bakowski.

    #polar avec une enquête minutieuse, #roman #historique - #immigration #portugaise, roman épistolaire ou encore chroniques audio produites la nuit dans une émission de Confidences à la maison de la Radio pour raconter et rendre hommage à une vie, une femme puissante, une artiste populaire, une héroïne déchue jamais vaincue.

    Laissez-vous interroger par Eddy, gardien de nuit, qui, à 11 ans découvre le cadavre de Rosa. Impressionné, le garçon lui vole la photo et une bourse qu'elle tenait dans sa main pour décider une fois adulte adulte de réparer son forfait en racontant la vie de la disparue.

    Armé de maigres indices il part à la recherche des gens qui l'ont connue et les enregistre.

    Ce roman m'a transportée par son style enlevé et la qualité de sa narration.


  • Conseillé par (Libraire)
    26 mai 2022

    Une histoire pas banale

    Sans emphase, Solene Bakowski conte l'histoire d'Eddy, jeune type solitaire, bien décidé à rester dans l'ombre. Son souhait : jouir d'une certaine tranquillité après des années d'errance. Le sort va en décider autrement, lorsque de vieux souvenirs refont surface, au décès de son père. Celui de la découverte de Rosa, une femme sdf, morte dans la rue. Cette histoire tourne vite a l'obsession, il décide alors de mener l'enquête et de remonter le fil de l'eau pour en savoir davantage. Qui était cette femme ? Des gens la connaissait-elle ? Comment rendre un peu de dignité à cette laissée pour compte et dont personne ne semblait se soucier ?
    De fil en aiguille, il se rapproche de personnes l'ayant côtoyé et progressivement une vie se dessine, la hissant au rang des visibles, l'extirpant ainsi de l'anonymat le plus complet.
    Sans mièvrerie, l'auteur réussit à nous émouvoir. Le personnage d'Eddy en premier lieu, qui se laisse guider par l'émotion suscitée par la disparition de son père, en se livrant à cette enquête. Comme pour s'amender d'une vie, la sienne, peu tournée vers les autres. L'empathie l'emporte, Rosa (et par ricochet, le père d'Eddy) peuvent partir en paix.