- EAN13
- 9782253094807
- Éditeur
- Le Livre de poche
- Date de publication
- 18/01/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Édition enrichie (Préface, notes, annexes, notices sur les auteurs commentés
par Baudelaire, chronologie et bibliographie)
« Je considère le poète comme le meilleur de tous les critiques », dit
Baudelaire dans l’étude qu’il consacre à Wagner, et lui-même, près de vingt
ans durant, a écrit de nombreux articles ou préfaces. Ces textes ne dégagent
sans doute pas l’unité d’une doctrine, et leur auteur ne s’interdit pas la
contradiction mais, dès sa jeunesse, se sont formées quelques idées-forces
auxquelles il sera fidèle. Car il s’engage tout entier : comme tout grand
écrivain, c’est un peu lui-même qu’il lit chez les autres, et l’on ne s’étonne
pas d’une partialité où s’affirment tour à tour l’admiration qu’il porte à
Poe, les réserves que Hugo lui inspire, ou la sympathie attentive dont
témoigne sa lecture de Madame Bovary.
Après sa mort, lq plupart de ses écrits sur la littérature ont été rassemblés
dans L’Art romantique, mais ils s’y trouvent mêlés à des textes sur l’art. Le
présent volume, au contraire, les regroupe selon leur ordre d’écriture. Ce qui
se dessine ainsi, c’est un parcours chronologique où se révèlent une pensée en
mouvement et une morale autant qu’une esthétique – un parcours où, de manière
magistrale, s’inaugure la critique des créateurs, celle qui se poursuivra de
Mallarmé à Valéry, et de Breton à Yves Bonnefoy.
Edition de Jean-Luc Steinmetz.
par Baudelaire, chronologie et bibliographie)
« Je considère le poète comme le meilleur de tous les critiques », dit
Baudelaire dans l’étude qu’il consacre à Wagner, et lui-même, près de vingt
ans durant, a écrit de nombreux articles ou préfaces. Ces textes ne dégagent
sans doute pas l’unité d’une doctrine, et leur auteur ne s’interdit pas la
contradiction mais, dès sa jeunesse, se sont formées quelques idées-forces
auxquelles il sera fidèle. Car il s’engage tout entier : comme tout grand
écrivain, c’est un peu lui-même qu’il lit chez les autres, et l’on ne s’étonne
pas d’une partialité où s’affirment tour à tour l’admiration qu’il porte à
Poe, les réserves que Hugo lui inspire, ou la sympathie attentive dont
témoigne sa lecture de Madame Bovary.
Après sa mort, lq plupart de ses écrits sur la littérature ont été rassemblés
dans L’Art romantique, mais ils s’y trouvent mêlés à des textes sur l’art. Le
présent volume, au contraire, les regroupe selon leur ordre d’écriture. Ce qui
se dessine ainsi, c’est un parcours chronologique où se révèlent une pensée en
mouvement et une morale autant qu’une esthétique – un parcours où, de manière
magistrale, s’inaugure la critique des créateurs, celle qui se poursuivra de
Mallarmé à Valéry, et de Breton à Yves Bonnefoy.
Edition de Jean-Luc Steinmetz.
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