Paroles de poilus. Lettres et carnets du front (1914-1918)
EAN13
3561302880105
Éditeur
Frémeaux et associés
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Paroles de poilus. Lettres et carnets du front (1914-1918)

Frémeaux et associés

Indisponible
Ces lettres ont été éditées et mises en ondes par Radio France et vous
trouverez ici les plus fortes, les plus touchantes, les plus révélatrices,
choisies parmi plus de 8000 lettres reçues. Elles nous racontent une autre
guerre parfois très différente des clichés lénifiants de nos livres
d’histoire. Elles nous font entendre la vérité des mots écrits et prononcés
par les parents de nos parents. "Pitié pour nos soldats qui sont morts! Pitié
pour nous vivants qui étions auprès d’eux, pour nous qui nous battrons demain,
nous qui mourrons, nous qui souffrirons dans nos chairs mutilées! Pitié pour
nous, forçats de guerre qui n’avions pas voulu cela, pour nous tous qui étions
des hommes, et qui désespérons de jamais le redevenir." Maurice Genevoix, LA
BOUE Ils ont beaucoup écrit, les poilus, du fond de leurs tranchées, répétant
en un leitmotiv désespéré : «Vous n’allez pas me croire...» Ils devaient
exprimer l’horreur absolue qui les entourait, jour et nuit, sans répit,
décrire cette «boucherie néronienne». De jeunes comédiens, qui ont l’âge de
ces poilus épistoliers, 18, 20, 24 ou 30 ans, lisent ces lettres. Leur émotion
est palpable. C’est la qualité humaine et littéraire qui a fait la sélection
des lettres publiées et lues. Et malgré l’horreur partagée, le lecteur,
l’auditeur, n’ont jamais un sentiment de répétition. Des traits sont communs :
beaucoup de poilus sont des paysans, que les moissons abandonnées et la terre
maltraitée émeuvent : beaucoup racontent les tueries... Mais chaque voix est
celle d’une personnalité. Certains ont un sens raffiné de l’écriture d’autant
plus frappant qu’il tranche avec la bestialité qui les entoure. ... A lire, à
écouter : ces paroles dégelées quatre-vingts ans après, étonnamment vivantes
et présentes. Martine Lecœur - TELERAMA
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