• 14 février 2015

    Très bon

    Je ne suis pas une très grande connaisseuse du Chat. Je n’ai lu en tout et pour tout que La Bible selon le chat. Mais j’avais tellement adoré cette lecture, que je n’ai pas hésité une seconde et me suis jetée sur ce 19ème tome. Bien m’en a pris car j’ai beaucoup rigolé. Je ne vous cache pas que quelques gags sont moyens… Il y en a même un que je n’ai pas réussi à comprendre (ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé). Mais dans l’ensemble je trouve que c’est une réussite.

    Les dessins de Philippe Geluck sont efficaces. En quelques coups de crayons, en quelques mots, le chat nous fait rire ou sourire. Il aborde tout un tas de sujets différents, toujours avec beaucoup d’humour. Peut-être vais-je chercher trop loin, mais en filigrane je vois apparaitre une certaine dénonciation de la société. Car si de prime abord les dessins de Philippe Geluck nous font rire, on s’aperçoit très vite qu’ils nous font réfléchir au sujet abordé.

    En conclusion, une bande-dessinée qui peut se lire, se feuilleter, se dévorer, se relire toujours avec le même plaisir. Une lecture qui permet de passer un bon moment, de se détendre et d’enclencher en même temps une réflexion que nos problèmes de société.


  • Conseillé par
    24 novembre 2014

    bande dessinée

    Si j'avais aimé le précédent album double du Chat (La Bible selon Le Chat), je dois avouer que je cherche encore le fil directeur pour ces deux albums.

    J'ai aimé certaines réflexions, d'autres moins, voire beaucoup moins. Mais dans l'ensemble, je reste une inconditionnelle du personnage.

    http://motamots.canalblog.com/archives/2014/11/19/30952037.html


  • Conseillé par
    12 octobre 2014

    Le Chat revient donc fidèle à lui-même et pas à son maître, on le sait bien, contrairement à un chien ! Il revient donc avec ses légendaires, n'ayons plus peur des mots désormais, à notre époque où leur galvaudage est quasiment un exercice obligatoire pour tout présentateur télévisuel ou journaliste qui se respecte. Historique, la France qui bat l'Allemagne, euh, non, pardon, ça c'est utopique. Pouf, pouf. Historique donc, la France qui bat le Brésil -au foot évidemment, que les non-sportifs veuillent bien me pardonner cette ellipse ; je connais des hommes et des femmes qui ont fait l'histoire -enfin, quand j'écris "je connais", c'est une façon de parler, je ne les connais pas de visu ni même bibliquement, je connais leurs noms et parfois même leurs faits d'armes- qui doivent se retourner dans leurs tombes où qu'elles soient, eux et elles ou leurs actions sont historiques, pas un sportif qui met la baballe dans un but fut-il gardé par un autre sportif ! Mythique, le septuple vainqueur du Tour de France, avant bien sûr que sa statue ne soit rongée par les substances illicites et interdites -sans commentaire superfétatoire de ma part !

    Bon, je disais avant de m'emporter et de laisser libre cours à mon désespoir de (ré)entendre un jour les intervenants des médias user d'un français approprié et mesuré, un langage idoine, que Le Chat revenait avec ses légendaires mauvaise foi, immodestie, gourmandise, absurdité et philosophie (comment ça c'est un pléonasme ?), mauvais goût, provocations, ... P. Geluck fait cette fois-ci moins dans le dessin d'actualité et/ou politique, même si l'un d'entre eux représentant une salle d'un café d'une ville gérée par le FN devrait faire parler de lui. Bon, vous le savez, j'aime Le Chat depuis longtemps et même si certains dessins me parlent moins, si d'autres font flop, je suis très bon public, parce qu'en plus, dans le lot, il y en a tout un tas qui marche très bien. Il est fort justement écrit en couverture : "Je l'avoue, je ne respecte rien." Moi non plus, alors, égratigner un peu Le Chat, c'est normal. Qui aime bien châtie un peu quand même mais pas trop, parce que bon, faut pas exagérer.