Suburra

de Cataldo, Carlo Bonini

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    16 septembre 2017

    Non la mafia ne fait pas rêver

    Depuis dix ans et la parution de « Romanzo criminale », Giancarlo de Cataldo s'évertue à ce que jamais la mafia italienne ne puisse faire rêver. S'il concède aux chefs de clan une forme d'intelligence qui, sans l'excuser, donne du sens à leur sanglante dérive, il dépeint un monde fermé sur lui-même, où cruauté et cupidité, indissociables, étouffent toute autre aspiration, tout sentiment. Pour le sixième volet de sa saga mafieuse, « Suburra », le juge-écrivain romain a adossé son inspiration à celle du journaliste d'investigation Carlo Bonini. Ensemble, ils ont mis dans le mille. Anticipant un énorme scandale de corruption qui a trouvé son issue en novembre dans un procès retentissant...

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