- EAN13
- 9791024016030
- ISBN
- 979-10-240-1603-0
- Éditeur
- Presses universitaires de Rouen et du Havre
- Date de publication
- 07/09/2022
- Collection
- Cahiers de l'ERIAC
- Nombre de pages
- 224
- Dimensions
- 15,5 cm
- Poids
- 500 g
- Langue
- castillan, espagnol
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Ramón del Valle-Inclán. Pacte de sang – Sacrilège
Autos para siluetas
Autres contributions de Serge Salaün, Miguel Olmos, Ramón del Valle-Inclán
Presses universitaires de Rouen et du Havre
Cahiers de l'ERIAC
Comme la plupart de ses tragiques esperpentos, qui, du vivant de Ramón del
Valle-Inclán (1866-1936), lui ont valu une grande renommée, mais ne sont
arrivées sur scène que bien plus tard, ces deux «mystères pour silhouettes»
(autos, en résonnance avec le théâtre religieux ancien, le théâtre d'ombres,
les pièces pour marionnettes) donnent une vision tragique du destin des
personnages, des plus humbles aux plus infâmes, confrontés tous à quelque
chose qui les dépasse, sans pour autant abandonner le terrain du comique, dans
un mélange ironique et grotesque qui suit la tradition de Goya et de
Cervantès.
Valle-Inclán s’inscrit dans un courant symboliste de rénovation théâtrale par
le recours à des tonalités de langages en rupture. La langue de ses œuvres est
physique, rythmique, riche en registres, pratiquée comme un immense terrain de
jeu par l’utilisation permanente des jargons marginaux, de la langue
populaire, des archaïsmes ou des néologismes mais, surtout, par l’incarnation
sans faille de l’action dramatique dans la parole. Le langage de Valle-Inclán,
sans doute le plus téméraire de son temps, est sa plus grande réussite.
Valle-Inclán (1866-1936), lui ont valu une grande renommée, mais ne sont
arrivées sur scène que bien plus tard, ces deux «mystères pour silhouettes»
(autos, en résonnance avec le théâtre religieux ancien, le théâtre d'ombres,
les pièces pour marionnettes) donnent une vision tragique du destin des
personnages, des plus humbles aux plus infâmes, confrontés tous à quelque
chose qui les dépasse, sans pour autant abandonner le terrain du comique, dans
un mélange ironique et grotesque qui suit la tradition de Goya et de
Cervantès.
Valle-Inclán s’inscrit dans un courant symboliste de rénovation théâtrale par
le recours à des tonalités de langages en rupture. La langue de ses œuvres est
physique, rythmique, riche en registres, pratiquée comme un immense terrain de
jeu par l’utilisation permanente des jargons marginaux, de la langue
populaire, des archaïsmes ou des néologismes mais, surtout, par l’incarnation
sans faille de l’action dramatique dans la parole. Le langage de Valle-Inclán,
sans doute le plus téméraire de son temps, est sa plus grande réussite.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
La escena espanola en la encrucijada (1890-1910)Serge Salaün, Evelyne Ricci, Marie SalguesCasa de Velázquez
-
Les fins de siècles en Espagne, Colloque du Centre de rechreche sur l'Espagne contemporaine, Université de Paris III, Paris, 25-27 mai 2000Serge Salaün, Jean-René AymesPresses Sorbonne Nouvelle
-
La chanson dans l'Espagne contemporaine (XIXe-XXIe siècles), Variations, appropriations, métamorphoses...Marie Franco, Miguel OlmosPeter Lang
-
Poètes lecteurs, Espagne, 1901-1991 - la critique littéraire vue par trois poètes, la critique littéraire vue par trois poètesMiguel OlmosÉditions Lambert-Lucas
-
Sonates, mémoires du marquis de Bradomín, Et autres textes inéditsRamón del Valle-InclánClassiques Garnier