- EAN13
- 9782336420509
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 06/12/2023
- Collection
- L'Iran en transition
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 14,00
Les mouvements de protestation des Iraniennes contre les inégalités qu’elles
subissent au niveau social, juridique et surtout du droit civil naissent au
XIXe siècle. Cette prise de conscience se focalise sur des revendications
spécifiques à partir de la Révolution constitutionnaliste de 1906 qui voit
émerger une volonté d’émancipation.
Toutefois, le défi dans lequel s’est lancée la femme iranienne débuta
indirectement à la sortie d’un livre, L’éducation des femmes, traduit et
publié en français par Gaston Audibert en 1889, qui le considérait comme « un
échantillon de la littérature moderne de la Perse », mais en passant sous
silence la réponse sans précédent que lui fit une Iranienne, Bibi Khanoum
Estarabadi, figure emblématique du droit des femmes en Iran.
Face à cette société patriarcale, elle riposta de manière méthodique, précise
et lapidaire dans un essai malicieusement titré Les vices des hommes et sema
le trouble dans le milieu conservateur de l’époque. Elle remit en question les
idées misogynes dominatrices basées sur la pensée religieuse et incita les
femmes à réclamer leurs droits individuels et sociaux.
La réédition augmentée du livre de G. Audibert contribue à déconstruire l’idée
misogyne et informe sur les origines de la lutte et de l’émancipation des
Iraniennes.
subissent au niveau social, juridique et surtout du droit civil naissent au
XIXe siècle. Cette prise de conscience se focalise sur des revendications
spécifiques à partir de la Révolution constitutionnaliste de 1906 qui voit
émerger une volonté d’émancipation.
Toutefois, le défi dans lequel s’est lancée la femme iranienne débuta
indirectement à la sortie d’un livre, L’éducation des femmes, traduit et
publié en français par Gaston Audibert en 1889, qui le considérait comme « un
échantillon de la littérature moderne de la Perse », mais en passant sous
silence la réponse sans précédent que lui fit une Iranienne, Bibi Khanoum
Estarabadi, figure emblématique du droit des femmes en Iran.
Face à cette société patriarcale, elle riposta de manière méthodique, précise
et lapidaire dans un essai malicieusement titré Les vices des hommes et sema
le trouble dans le milieu conservateur de l’époque. Elle remit en question les
idées misogynes dominatrices basées sur la pensée religieuse et incita les
femmes à réclamer leurs droits individuels et sociaux.
La réédition augmentée du livre de G. Audibert contribue à déconstruire l’idée
misogyne et informe sur les origines de la lutte et de l’émancipation des
Iraniennes.
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