- EAN13
- 9782072653018
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 2016
- Collection
- Folio
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Folio 9,40
Autour de Prokop Poupa, professeur de littérature réduit à l'état de balayeur
dans les rues de Prague, évoluent quelques hommes et femmes marginalisés par
la dissidence. Chacun, par dérision, imagine qu'un dieu Lare veille sur lui.
L'un le situe dans sa cuisine, un autre sur le balcon, au grenier ou à la cave
; Prokop, lui, place son dieu Lare dans les cabinets qui deviennent un haut
lieu de lecture, de méditation et de doutes. Arrive la révolution. Certains de
ses amis retrouvent une place, voire de l'importance, dans la nouvelle société
; pour d'autres, il est trop tard. Prokop, lui, dérive hors de ce clivage
entre l'ancien et le nouveau, il erre en solitaire dans les immensités du
songe, de la folie humaine, et du silence de Dieu, jusqu'à s'échouer parfois
dans des rêveries hallucinées sur la douleur de ceux qui ont été déchus du
bonheur d'aimer, et plus encore sur le malheur de ceux qui ont été traîtres à
l'amour. Toujours déambulant dans les rues de sa ville, entre le vide et
l'espérance, Prokop ne sait plus rien sinon qu'il n'est rien, et ce constat
est consentement ; il "offre ce rien dans les ténèbres", au fond desquelles
peut-être gît l'inespéré.
dans les rues de Prague, évoluent quelques hommes et femmes marginalisés par
la dissidence. Chacun, par dérision, imagine qu'un dieu Lare veille sur lui.
L'un le situe dans sa cuisine, un autre sur le balcon, au grenier ou à la cave
; Prokop, lui, place son dieu Lare dans les cabinets qui deviennent un haut
lieu de lecture, de méditation et de doutes. Arrive la révolution. Certains de
ses amis retrouvent une place, voire de l'importance, dans la nouvelle société
; pour d'autres, il est trop tard. Prokop, lui, dérive hors de ce clivage
entre l'ancien et le nouveau, il erre en solitaire dans les immensités du
songe, de la folie humaine, et du silence de Dieu, jusqu'à s'échouer parfois
dans des rêveries hallucinées sur la douleur de ceux qui ont été déchus du
bonheur d'aimer, et plus encore sur le malheur de ceux qui ont été traîtres à
l'amour. Toujours déambulant dans les rues de sa ville, entre le vide et
l'espérance, Prokop ne sait plus rien sinon qu'il n'est rien, et ce constat
est consentement ; il "offre ce rien dans les ténèbres", au fond desquelles
peut-être gît l'inespéré.
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